Une nouvelle arche, de nouveaux personnages, de nouvelles familles, et donc de nouveaux pouvoirs familiaux … L’univers de Christelle Dabos est toujours aussi cohérent, et passionnant.
Tome après tome, je vais, pour ma part, de coup de cœur en coup de cœur.
Cette fois-ci, avec Ophélie, notre héroïne si maladroite mais aussi si attachante, nous découvrirons l’arche de Babel. Une arche régulée, voire corsetée, par un système ultra-hiérarchisé, critique à peine voilée du totalitarisme. Mais Babel est aussi l’arche qui détient « la mémoire du monde », la mémoire de toutes les arches depuis la déchirure et la création du monde tel que le connaissent nos protagonistes.
On en découvre toujours un peu plus sur l'histoire de ce monde, mais beaucoup de questions attendent encore leurs réponses : Comment ont été créées les arches ? Ou se cache Dieu ? Qui est l’Autre ?
Bref, encore une fois, un régal qui confirme la position « à part » de cette quadrilogie en passe de devenir, j’en suis sûr, un classique incontournable.