Trop, c'est trop !!!
Ciel que cette lecture fut laborieuse et pourtant je n'ai pas réussi à l'abandonner, allez comprendre !! Il y a quelque chose là-dedans d'addictif malgré le foisonnement de personnages, les...
le 18 mars 2016
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City on fire est le gros buzz littéraire de ce début d’année : le livre a été acheté par la maison d’édition Knopf pour 2 millions de dollars, Hollywood aurait déjà acheté les droits du livre et, en France, les éditions Plon l’ont acheté pour environ 200 000 €. Pourquoi un tel engouement pour un pavé de 1000 pages ?
L’histoire se passe à New-York, de la St Sylvestre 76 jusqu’au « Black-out » du 13 juillet 77. En 1976, New-York est malade, la grosse pomme est en train de pourrir, au bord de la banqueroute financière et de l'explosion sociale : violente, corrompue, anarchique, sale, bruyante... la ville est en pleine déroute mais on sent déjà l’énergie qui présidera à sa métamorphose des années 80.
C’est une vaste fresque, entre roman noir et polar, mêlant et entremêlant quantité d’intrigues et de personnages... mais le héros du roman, finalement, c’est New-York.
Les personnages sont à l’image de la diversité de New-York, de tous les âges, de tous les milieux sociaux, de toutes les origines... mais New-Yorkais avant tout. En vrac, dans le désordre et sans prétendre à l’exhaustivité :
C'est un roman incroyable, d'une ambition folle et résolument contemporain qui ne laisse pas indifférent et m’a coupé le souffle.
Certes, j’ai eu un peu de mal au début car, à l’échelle de New-York, GRH a beau avoir multiplié les personnages, certaines coïncidences sont difficiles à accepter. Mettons que c’est pour le bien du récit… mais tout de même !
La structure du roman, par contre, m’a beaucoup plu (et impressionné) : les allers-retours temporels vous entraînent toujours plus loin dans votre compréhension de ses (nombreux) protagonistes, des interludes illustrés (lettres, fanzines, articles) ajoutent beaucoup de matière et de densité (attention lecteur d’epub, tu auras beaucoup de mal à les consulter… moi j’ai dû jongler entre Kindle et iPad).
Bref, un premier roman très convaincant. Accordez-vous quelques centaines de pages pour se faire à la multitude de lieux, de dates et de personnages et vous serez happé, jusqu'à ne plus pouvoir le lâcher. Vous ne le regretterez pas.
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Créée
le 14 mars 2016
Critique lue 2.8K fois
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