Puisque tout le monde en parle, il fallait que j’aille voir ce que ça donnait. Et voilà 1000 pages à lire, ça fait lourd dans le sac !
L’histoire c’est New York 1977, du nouvel an 1976 au black out total de juillet. C’est l’histoire d’une ville et des gens qui l’habitent, tous liés les uns aux autres.
C’est l’histoire de Mercer un jeune professeur qui aimerait devenir écrivain. De William, son compagnon, descendant d’une grande famille avec qui il a rompu tous les liens, ex-musicien d’un groupe de punk, accro à l’héroïne. De Sam, qui est amie avec les musiciens, mais qui est retrouvée gravement blessée lors de la nuit du nouvel an. De Charlie, amoureux de Sam, qui prend pour ainsi dire sa place dans le groupe des post-humaniste. De Regan, la sœur de William, qui gère difficilement sa vie de famille, de Keith son mari, qui est aussi l’amant de Sam.
Et de pleins d’autres ! les personnages se croisent et se dévoilent au fur et à mesure du roman, jusqu’à ce que la fresque soit complète.
Bon, peut-être que je l’ai lu trop vite, mais contrairement à tous les avis que je vois, je n’ai pas franchement aimé, ni réussi à rentrer totalement dedans. Pour moi le roman est vraiment trop long et les rebondissements se perdent parfois dans le fouillis de détails. Les pages qui séparent les parties, avec les lettres, tapuscrits, ‘zine, étaient une bonne idée, mais de la même manière, parfois trop longues (par exemple, le ‘zine de Sam n’a aucun intérêt et vu qu’elle ne parle que d’elle, je ne trouve pas réaliste qu’elle l’ait publié et distribué ainsi…). De même entre les chapitres, on se perd parfois pour savoir de quel personnage on parle. Et si le nom est dit tout de suite, il rencontre souvent un autre personnage, le dialogue s’instaure, mais on ne sait pas de qui il s’agit non plus avant plusieurs lignes. J’ai trouvé que c’était dommage, car cet effet de style, de surprise, pourrait être intéressant de temps en temps, mais non à chaque fois où on se lasse et on décroche par moment le temps de raccorder les wagons !
Bref, je n’ai pas été éblouie, ni même séduite, je suis déçue de ne pas avoir pu l’apprécier à sa juste valeur…