Le pitch est bon et prometteur : Lisa souffre de la perte de son enfant, sa famille aussi, un nouveau départ semble possible dans cette vieille bâtisse à la campagne où l'héroïne, enfin une amie à elle, trouve un cahier et une correspondance datant de la seconde guerre mondiale. Voilà qui a des relents de chasse au trésor, de quête spirituelle, humaniste. Et, hélas, la sauce ne prend pas. D'abord car les sentiments sont mal dépeints, que tous les personnages pensent sur le même mode, donc ne sont pas crédibles. Tout est prévisible. L'écriture traine en longueur, se répète, il semble que l'auteur malgré sa bonne volonté n'habite pas l'histoire de Lisa, celle des parents d'Alice, peut être, bien documentée. Mieux valait, alors, raconter la vie des anciens propriétaires de La part des anges. Décevant donc. Dommage, c'était une si belle idée.