La Petite Robe de Paul par Shimamoto-Cha
Lors d'un déplacement pour le travail, Paul tombe un jour sur une petite robe blanche d'enfant dans la vitrine d'un magasin. Il est tout de suite interpellé et chaque jour du reste de la semaine, il passera devant cette vitrine pour admirer cette robe. A la fin de la semaine, il finira par l'acheter. Se rendant bien compte que cette lubie est étrange, il préfère la cacher à sa femme. Or celle-ci découvre cette robe un jour, et là, mille questions la tourmentent: mène-t-il une double vie? Aurai-t-il des fantasmes inavouables? Décidée à ne rien dire, ce silence va les ronger.
Grande déception avec La petite robe de Paul. J'avais hâte de le lire ayant remarqué les bonnes notes et bons avis donnés sur SC, ce qui a apporté encore plus à ma déception!
Cette folle lubie de vouloir acheter une robe d'enfant, la cacher à sa femme, et même l'idée de ne rien dire de sa découverte à son mari, tout cela est complètement loufoque. L'apparition de cette robe dans la vie de ce couple va faire émerger un tas de choses chez nos deux personnages concernant leur histoire familiale. Chacun d'eux portant de lourds secrets, des marques du passé difficile à garder. Cette robe va leur faire revivre, le temps d'un week-end, les éléments du passé. On assiste alors à beaucoup de répétitions au cours du roman qui garde toujours le même ton dépressif. C'est très lassant.
Ici l'auteur, Philippe Grimbert, mise sur la symbolique de la robe, et sans me souvenir de la profession originelle de Grimbert (psychanalyste), j'ai très bien senti où il a voulu en venir et toutes les allusions psychanalytiques du livre (exemple: l'achat d'une robe en taille 6 ans, âge qu'aurai dû avoir l'enfant que le couple a perdu au troisième mois de grossesse). Ayant horreur de la psychanalyse, cela a également ajouté à ma déception pour ce livre!
En résumé une lecture très courte (un peu plus d'une heure) et très vite oubliée.