1918, après une longue attente, Marius Malaguet est enfin démobilisé. Il retourne dans son village natal où l'attendent sa mère Marie, sa compagne Jeanne et "Le Gallu" son meilleur ami. La vie reprend son cours petit à petit.
Quelque temps plus tard, Marie décide de sortir de sa campagne pour retrouver son amour de jeunesse, Johannes Alayel, qui était également le bras droit de son fils Marius pendant la guerre. Une grande aventure pour cette jeune femme qui n'est jamais sortie de chez elle et n’est jamais allé à l'école.
Voici un roman qui se lit d'une traite. L'auteur nous décrit la France à la fin des combats, après l'armistice : l'attente de la démobilisation, les hôpitaux qui sont pleins de soldats blessés. Les médecins doivent d'ailleurs faire face à de nouvelles pathologies comme "l'obusite", un stress post-traumatique ou encore comment réparer "ces gueules cassées" défigurées par les éclats d'obus.
J'ai beaucoup aimé suivre Marie et Marius dans cette vit post-guerre. Et j'ai hâte de me replonger dans le troisième opus.