Bonjour le bordel.
Il m'a fallut une trentaine de pages avant de comprendre ou on était. Du coup comme je suis archi sympas je vous explique: en fait on suit la vengeance d'une mère et l'épopée tragique d'une artiste.
Le style est lourd et les histoires se mélangent: j'avoue j'étais pas à l'aise.
L'auteur commence une phrase avec une idée, en écrit 10 000 par la suite avec très peu de virgules et termine sa phrase avec la fin de l'idée. Par exemple: j'ai pas vraiment aimé le bouquin, il à l'air de pas faire trop moche aujourd'hui un temps à mettre des sandales et pas des bottes de pluies surtout que l'on a chaud là dedans et puis est-ce que ça continue de se vendre pas sûr, il manque d'émotions.
Pour rajouter au bordel ambiant on a des paragraphes traitant de certaines artistes et de leur "mariée". Çà ajoute en confusion et ça perd en intensité. D'ailleurs tout le bouquin est construit sur des citations d'autres œuvres, du coup ça m'ennui et je me dis que c'est un peu facile de s'abriter derrière des choses déjà faites. #jenaijamaissupportélesargumentsdautorité
Au delà du style, la mère est complètement apathique, elle a presque un coté mégère/castratrice qui en veut à son mari. Je ne remets pas en cause la légitimité de sa revendication, je remets en cause la façon dont c'est présenté.
Quand à l'artiste son histoire est touchante et vraiment y'a de quoi pleurer dans les chaumières mais je trouve ça mal amené, mal raconté, les passages sont aussi ennuyeux qu'un épisode de chasse et pêche à 4h00 du matin un mardi soir (la mariée étant obviously la truite saumonée). Un des moments ou j'ai senti qu'on touchait quelque chose à une vraie émotion -un peu perdue entre la colère la tristesse et l'incompréhension- c'est tout à la fin lorsqu'elle traite du connard qui a violé l'artiste. Du fait qu'il ait continué de vivre une vie normale après les atrocités, notamment qu'il se soit rendu au mariage avec la caméra volée de la marié.