Suite et fin des aventures d’Ophélie, notre passe-miroir préférée. Nous la retrouvons toujours à Babel, alors que les effondrements se multiplient et que plus aucune arche n’est épargnée.
Ophélie a grandi, Ophélie a muri. Elle est toujours aussi maladroite mais elle est aussi t**oujours aussi attachante**. Surtout, elle fait preuve maintenant d’une volonté de fer et d’un courage à toute épreuve. Sa relation avec Thorn l’a rendue plus forte comme elle a également transformé Thorn.
Thorn qu’on croise, évidemment, encore dans ce dernier tome… mais finalement moins que je ne l’aurais cru, de même qu’on peut regretter le rôle relativement secondaire d’Archibald, de Renard, de Gaëlle, de la tante Roseline voire des esprits de famille… mais, finalement, il fallait bien cela pour clore cette saga. Christelle Dabos nous a embarqué dans son monde et ce monde s’est révélé parfaitement cohérent et étonnamment crédible.
Ce dernier roman est donc plus complexe et certainement plus dense… mais il referme magistralement cette incroyable quadrilogie.
Encore un coup de maître pour Christelle Dabos, encore un coup de cœur pour moi.