La boite par Lou Knox

Quand ta vie elle se résume à un mauvais épisode de Striptease (...nan parce que faut pas déconner Edens, c'est obligé c'est une ville frangine de Roubaix, Tourcoing ou n'importe quelle autre ville que Raymond Depardon il a pas envie de photographier), ça paraît normal de pas savoir quoi faire quand on te tend une boite avec du fric dedans.

C'est brut comme ça mais attends je dégaine la suite pour que tu t'y retrouves un peu plus. Malt et Jen évoluent dans un décor proche d'un film de Romain Gavras, et font donc leur vie en conséquence, à savoir, pizzas, roulage de galoches, parc et bières avec leurs potes, tous aussi paumés qu'eux. Jusqu'au jour où ils découvrent une boite contenant un peu de sous dedans et un mot leur expliquant que s'ils veulent devenir riches, il suffit juste de rendre un petit service...

Plongés en plein rêve éphémère (le fait d'être pété de thunes si t'as suivi), Malt & Jen vont vite déchanter quand ils vont apprendre qu'en fait le petit service c'est ...

WOOWOWOWOWOWOW. T'as cru quoi là ?
T'oublies direct, je lâcherai rien que dalle, même pas qu'à un moment Malt il se rend compte qu'en fait Jen c'est une putain de...

(hahaha)

En vrai, à la fin t'as un peu l'impression d'avoir lu un conte Disney revu par KIM CHAPIRON, ça se termine (beaucoup) trop bien mais bon "c'est la vie", et la petite morale de la génitrice de Malt moi elle m'a collé les larmes aux yeux (pourtant t'as vu je suis une espèce de gros bloc sentimental en vrai dans la vie, je pleure jamais, je mange la harissa à la petite cuillère et tout).

Croques en un peu, ça fait pas de mal, ça te rappellera ptete même ce film de Richard Kelly (le mec qu'a fait Donnie Darko gros, confonds pas avec le rappeur noir américain lu R'Kelly ou chais pu trop), The Box avec Cameron Diaz. C'est à fond paranoïaque donc si ton psy t'as prescrit une bonne dose d'anxiogènes tu peux y aller c'est bon pour c'que t'as.