Esther Freud n'a rien oublié de sa (modeste) carrière d'actrice. La bonne étoile sonne extrêmement juste dans sa description des études d'art dramatique jusqu'au succès pour quelques uns et l'échec fracassant pour la plupart des autres, en passant par les aléas du métier, l'attente devant le téléphone, les rôles alimentaires, les tournées théâtrales aux allures de galère, les égos surdimensionnés, sans oublier les jobs minables "en attendant". Etalée sur plus de dix ans, la narration suit plus particulièrement une poignée d'apprentis comédiens qui connaîtront des destinées variées : abandon pur et simple, vaches maigres ou opulentes. C'est assez bien vu et agencé comme un feuilleton populaire sans prétention. Le livre souffre cependant d'un style désespérément plat et d'un manque de souffle évident, aucun personnage ne sortant du lot. Un récit qui n'ennuie pas et ne passionne pas davantage. La bonne étoile est filante.

Cinephile-doux
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le 10 févr. 2017

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