La clé de Smyrne par Nathayla
Comment dire... ça commençait plutôt pas mal avec un récit à la première personne assez bien écrit.
Auquel s'est très vite ajouté une sorte de dialogue intérieur [sympa non comme procédé narratif, tu n'as pas trouvé ?] puis d'autres chapitres aux temps et aux héros pas toujours simples à situer [vraiment ? tu n'as pas réussi à suivre cette trame à trois voies-x ?] et je me suis retrouvée à lire une espèce de tresse de nouvelles, comme si on avait enchevêtré plusieurs histoires plus ou moins liées, comme si on avait pas su choisir entre l'histoire familiale, le voyage initiatique et l'histoire d'amour [et oui, que veux-tu, c'était mon premier roman, j'avais envie de tout dire].
Au final, je n'ai vraiment accroché à aucune d'entre elles [comment ça, tu veux dire que tu n'as pas aimé mon roman ?] si ce n'est à l'histoire familiale. Cet imbroglio m'a vite fatiguée et je me suis lassée de devoir démêler le "vrai" du "faux", le passé du présent pour tenter d'assembler les morceaux d'un puzzle pour moitié psychédélique.
Quel était le message important dans ce récit en partie autobiographique ? On a du mal à le situer, tant il est brouillé par les parasites d'une histoire de sexe sans avenir, d'un voyage initiatique sans "illumination" et de délires psychosomatiques.
Sans doute l'auteure ne le savait pas elle-même.