Alors ça c'était une histoire d'amour qui était jolie jolie si tu veux tout savoir.
Pour de vrai, ça reprend beaucoup de codes de l'amour impossible avec de la grosse tragédie à la fin. Forcément quand t'es claqué ça passe juste crème et en plus je suis carrément vierge de toutes les comédies romantiques de Noël cette année alors j'ai plongé dedans direct.
C'est très victorien, mais plutôt dans la campagne aristoanglaise. En plus David Garnett c'était un copain de Virginia Woolf que j'aime beaucoup aussi. Ça fait que j'ai eu l'impression que Garnett singeait un peu aussi à la manière de Virginia toute cette souche de la société petit bourgeois sans grande méchanceté ce qui est un plus dans la vie à mon avis.
Bon et puis ça fait du bien de savoir qu'au début du 20e siècle des auteurs masculins contrent tout le mouvement qui contribue à faire de la femme blanche bourgeoise une chose fragile. Ici le mari incarne justement ce stéréotype qui cherche à protéger sa femme tout en espérant qu'elle redevienne humaine alors que l'histoire prend une toute autre tournure et c'est ce qui touche le plus dans tout cet amour m'est avis.
En plus c'est plus disponible en 10-18 mais tu peux l'avoir aux cahiers rouges chez Grasset qui est une bonne collection même si j'ai lu que deux ou trois livres chez eux.
Ça se lit très (trop) vite (120 pages) alors si tu veux prendre le temps y'a aucun souci fonce et tout. Mais forcément tu fais c'que tu veux moi j'dis juste ça pour la transmission de l'émotion et tout.