C'est bourrin, c'est fun, avec des emprunts visuels du côté de Matrix dans certains décors, et de l'animation japonaise dans les scènes les plus épiques.
Les descriptions (du moins en v.o.) ne facilitent pas toujours la tâche au lecteur pour ce qui est de se représenter certains lieux ou certaines "machines"...
Mais le scénario, lui, avance sur un rythme satisfaisant, avec quelques retournements très cinématographiques, jusqu'au final explosif qui occupe le dernier quart du roman.
On sent globalement que l'auteur respecte le cahier des charges pour présenter de manière très archétypale les sœurs de bataille du monde de Warhammer 40000. Du coup, on reste peut-être un peu sur sa faim en terme d'originalité ou de caractérisation des personnages. On aimerait s'attacher un peu plus à elles. Et puis ça manque d'amour tout ça. Mais bon, voilà, ce sont des sœurs combattantes, avec de gros pistolets plasma, dans un monde de ténèbres, plongé dans une guerre constante... que peut-on attendre d'autre que du défouraillage à tout va ?
Le roman Hammer & Anvil, qui semble-t-il est meilleur, suit chronologiquement Faith & Fire mais correspond à la première aventure que l'auteur avait eu l'idée de faire vivre à ses personnages (il est donc sans doute plus personnel).
Pour les amateurs, les sœurs de bataille devant effectuer un retour dans l'univers du jeu Warhammer 40000 en 2019, il est bien possible que de nouveaux romans les mettant en scène voient le jour dans un proche avenir.