Dynamique et caustique, ce roman d’entreprise conte l’aventure de passionnés d’aéronautique d’une PM
"Il existe une loi non écrite selon laquelle la banque principale d’une société doit procéder au sauvetage financier d’un client. Si elle nous refuse un financement, je doute qu’une autre banque accepte de nous prêter à sa place."
Dynamique et caustique, ce roman d’entreprise conte l’aventure de passionnés d’aéronautique d’une PME japonaise face à la morgue d’une puissante entreprise du secteur alliée au cynique système bancaire nippon.
Vous vous passionnerez pour le boss, chercheur et aventurier de l’espace, Tsukuda Kôhei : "Le moteur-fusée est un ouvrage humain qui transcende l’intelligence et l’imagination, c’est un lieu sacré. J’oserai même dire : c’est le territoire de Dieu. "
Vous vous inquiéterez pour sa PME, la Tsukuda Seisakusho ; découvrirez le visages de ses collaborateurs tels Tonomura, le buchô de la compta ou Yamazaki de la R&D ; râlerez contre les avocats incompétents ; haïrez le prédateur financier Nakashima Kôgyô et le banquier Yanaï de la Hakusui Ginkô ; détesterez Teikoku Jyûkô, le grand groupe et ses salariés se prenant pour des demi-dieux.
"Quand un dieu vous abandonne, un autre vous ramasse."
Si Ikeido Jun n’apprécie pas la course aux résultats financiers, ce roman n’est qu’un divertissement magnifiquement rendu par la traduction de Patrick Honnoré. N’y cherchez pas d’engagement politique, juste un regard d’un japonais parmi les siens écrivant pour les siens. Et si, avec 350 000 exemplaires vendus dans l’archipel, la Fusée de Shitamachi est un succès de librairie, il ne le doit qu’au plaisir que vous y trouverez en passant quelques heures avec les protagonistes de ce bras de fer.
"Très fier de leur statut de société d’élite, ils avaient cru pouvoir traiter le petit atelier de quartier de haut, et le prix à payer s’annonçait salé."
A conseiller vivement, pour vos déplacements en transports en commun, le soir et le matin.
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