Lorsque j’ouvre un album du duo Bernard/Roca je suis toujours subjuguée par la beauté des illustrations. Sublimant le texte, elles débordent de réalismes et entrent en résonance avec les mots; qu’il s’agisse de l’atmosphère ou des personnages, on retrouve les mêmes impressions à la lecture qu’à l’observation, ce qui offre une double lecture des plus agréables.
La malédiction de l’anneau d’or a tout du conte de part l’imaginaire fort qui se dégage du récit d’ambiance médiévale et fantastique. Les deux héroïnes et le corbeau forment un trio fascinant. Différents et complémentaires, ils nous entraînent au cœur d’une légende inquiétante emprunte de poésie et de magie. La lecture est un véritable voyage dans un univers onirique empli de beauté, d’espoir mais aussi de cruauté… un univers déjà visite dans Anya et Tigre Blanc (à lire en premier). Fascinant!
sur le blog