Dans ce bouquin sortie en 2014 il prévoit la fin du modèle capitaliste.
Il défend le basculement, qui a déjà commencé à opérer, vers un nouveau système de production et de consommation :
les « communaux collaboratifs ».
En gros vous avez d’un côté un monde qui s’éteint : Celui du capitalisme
Pourquoi?
Selon Rifkin le capitalisme est miné par sa logique interne de productivité extrême qui rend le coût marginal – qui est le coût de production d’une unité supplémentaire d’un bien ou d’un service – quasi nul. Si réaliser chacune de ces unités supplémentaires ne coûte rien, le produit devient donc presque gratuit et le profit, la sève qui fait vivre le capitalisme, se tarit.
En parralèle à ce monde qui s’éteint vous en avez un deuxième qui nait. Celui des producteurs consommateurs.
sous l’effet d’internet et des imprimantes 3D, chaque citoyen-consommateur pourra devenir producteur de biens, gratuits ou échangeables. La barrière structurant les échanges économiques va s’éroder, sinon disparaître, pour faire naître un individu nouveau, le “prosommateur”, à la fois consommateur et producteur. Si le monde décrit par Rifkin prenait complètement corps dans la réalité, cela donnerait une planète où tout le monde serait connecté, où l’énergie (solaire, éolienne, géothermique…) serait propre, infinie et peu coûteuse, où le monopole des multinationales serait mangé par les individus et petites structures qui seraient en situation de produire eux-mêmes une partie de leur biens.
Le coût marginal Zéro est donc pour une fois un livre optimiste sur l’économie.
C’est déjà assez rare pour être souligné