Thierry Horguelin Est né au Canada et réside actuellement à liège. Il a toujours travaillé dans le milieu littéraire. Il est passé de libraire à critique pour travailler dans le monde de l’édition. Il est également l’auteur de plusieurs recueilles tels que la nuit sans fin. Ces romans sont écrits avec finesse, humour très fin, ces nouvelles bénéficient également de la maitrise évidente de l’écriture de l’auteur, une écriture qui a su murir grâce à son expérience dans ses différentes facettes professionnelles et de sa reconnaissance par le jury du célèbre prix Franz De Wever.
La nuit sans fin comporte 7 nouvelles pour occuper vos journées comme le dit le second titre, Sept histoires pour occuper le jour. De ce recueil, celle-ci sont toutes aussi étranges les unes que les autres. À l’instant où nous ouvrons ce livre, un voyage au centre d’un monde où logique et cohérence n’est admis. Ce monde construit de façon dédaléenne, nous fait voyager à travers différent mondes, différentes époques. Au premier abord, nous pouvons croire qu’il s’agit d’un récit réaliste avec « le contre temps » mais en avançant, on comprend très vite la logique et la plume de l’auteur. Chaque histoire à son propre sens, sa propre histoire. Comme le récit intitulé « le grand transparent ». On y retrouve Swen Erikson, un des plus célèbres collectionneurs de livre. Celui- ci décide un jour de se défaire de sa collection. Le narrateur perplexe à cette annonce ; essaye d’en découvrir la raison lors de son entretien avec le collectionneur. Le lieu de ce rendez-vous est un lieu unique, qui est à l’image d’Erikson, c’est le summum de l’invisible, de l’incompréhension. Chaque livre à sa particularité ; feuille de cellophane, encre invisible, … Ce récit ouvre notre imagination nous fait sortir de cette routine littéraire. C’est cette histoire qui m’a donné l’envie de continuer, d’avancer dans ce voyage indescriptible, je voulais savoir où Horguelin allait m’emmener. Chaque récit à sa part d’originalité qu’il s’agisse du « trou du souffleur » ou de « l’homme à l’anorak jaune » elles sont toutes écrites et conçues avec grand sucées.
Si l’envie de vous évader, de trouver un monde à part, différent de notre réalité, un monde unique ou en sortir est presque douloureux, je vous invite à lire « la nuit sans fin » d’orgueil. Je vous promets quelques heures de frissons assurés. Pour finir je dirais juste c’est un livre qui se déguste et qui nous surprendra à tout instant avec c’est inévitable inattendu.