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Derrière une fiction se cache -t-il une réalité ?
Derrière l'incompréhension se cache peut-être un vérin à découvrir ?
Ces questions peuvent vous sembler étrange, mais croyer moi vous vous les poserez et peut être d'autre qui sait ?.... Ou aucune.
Puisque le livre de Thierry Hoguelin « La nui sans fin » ne vous laissera pas indifférent de quelque manière que ce soit.


Originaire de Montréal, Thierry Hoguelin vit en Belgique. Actuellement, il travaille dans l'édition bien après qu'il eut été libraire puis critique de littérature et de cinéma pour des journaux et des périodiques du Québec, de France et de Belgique.
Il est l'auteur de recueils de nouvelles et de proses brèves comme : le voyageur de la nuit, chose vue, etc. Ainsi que coscénariste pour le film « la Part d'ombre» d'Olivier Smolders.
Tout d'abord à la suite de la liquidation de la première édition, il eut une réédition revue de l’œuvre. La première version date de 2009 et la nouvelle de 2012. Signalons que l’œuvre découle du registre de ce qu'on appelle le fantastique Belge et c'est le deuxième ouvrage qu'il l'a publié.


Maintenant, résumons un peu le contenu de ce livre, donc dans la nuit sans fin plusieurs histoires nous sont contées.
Cela va de la rencontre d'un collectionneur mystérieux, tout le monde le connait dans le milieu, mais il se fait aussi discrète qu'une ombre. Mais un évènement surviendra, qui fera trembler le monde des collectionneurs et c'est ainsi qu'un humble bibliophile se retrouve dans une salle singulière avec pour seule compagnie cet homme.
On enchaîne avec le début d'une journée banal et en cette matinée, Mm Monique a manqué son train. Sans conséquences directes pour nous dirait” on bien que ne dit-on pas que les battements d'un papillon engendrent des tornades ?
Puis nous suivrons les mésaventures de Carter qui malgré d'être réveiller avec un mal de crâne et être impliqué dans une histoire sordide ne l'empêche pas de s'évader d'une cache de la Wehrmecht pour conduire une navette spatiale.... et oui la nuit sera longue.
On appréciera la plus grande blague faite au monde artistique en même temps que l’à l'achat d'un tableau de Dieltens au marché aux puces par René Leloing.
On apprendra aussi que joué au souffleur dans un dédale capricieux s'est pas très théâtrale.
Aussi que dans toute série, il y a deux mondes la fiction et le réel et quand on franchi une des frontières s'est compliquée de retrouver son chemin.
Finalement, notre dernière leçon sera quand on part pour essayer de nous délivrer d'une impasse cela serait bien de revenir à la maison.


Dans l’absolue j’ai apprécier se livre enfin pour êtres précis sur les sept nouvelles qui le compose, il en a trois nouvelles que j’ai appréciées :


-La trame de fond était bien pensée je trouvais, dans le grand transparent la manière d’introduire le personnage du collectionneur comme quelqu’un d’impalpable, donnait l’envie d’en connaître plus sur celui-ci et la thématique du collectionneur devant se séparer de sa collection devenue inutile non pas par une perte de passion, mais par un choix délibérer et assez pragmatique en soit, car pourquoi garder des choses qu’on ne peut plus contempler. Aussi le thème de la transition des biens qui nous est chère à l’autre pour faire en sorte que tous les objets peut vivre après nous.
-Dans l'affaire Dieltens et l'homme à l'anorak jaune, se sont les mêmes avis la trame est très bien écrite, fluide, et on se laisse captiver par les découvertes et une mention spéciale pour la fin de l'affaire Dieltens qui est d'une irone que j'ai tout particulièrement apprécier.


Pour les deux histoires que j'ai trouvées intéressantes sans plus :


-Celle d'une nuit sans fin est assez fluide à lire bien que cela traine un peu en longueur et qu'au bout de la troisième partie on devine ce qu'il va se passer. Il y a aussi le fait que je ne comprends le lien entre les différentes parties de l'histoire pourquoi ces lieux, situations précises ?
-Pour le contretemps ce qui ma plut s'est l’enchaînement des incidences qui se provoque les uns à la suite des autres jusqu'à revenir au point de départ. Aussi


Maintenant vis-à-vis des deux autres histoires :


-Le trou du souffleur était d'un ennuie profond, je n'ai pas accroché à l'histoire, le texte est lourd, il n'y pas d'implication du lecteur dans le récit. J'ai aussi pas bien compris la première partie sur l'histoire des rues ayant été le théâtre de scène violente alors qu'on parle dédale emprisonnant le personnage et l'obligent à jouer les souffleurs.
-L'Ennemi lui l'histoire était fluide, pas incompréhensible et même bien rythmé sauf que je n'ai pas compris pourquoi avoir mis cette histoire dans ce livre alors que la thématique derrière est la même que deux autres (nuit sans fin et l'homme à l'anorak jaune) pour moi elle était totalement dispensable et pas pertinente.


En conclusion, la nuit sans fin est dans sa globalité une bonne expérience de lecture avec quelque bonnes idées et avec des thèmes qui peuvent nous toucher enfin certain moins que d'autre. Mais on ne peut pas nier que le fil rouge entre les différentes nouvelles est respecté et qu'en terme de recherche d'écriture, j'ai été dépaysé.

Noctus
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le 11 avr. 2016

Critique lue 318 fois

Noctus

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