Malgré un titre trompeur, ce livre traite de l'effet volontairement provoqué sur le spectateur par les peintres, au XVIIIe siècle. Il est centré sur les années 1750 et 1760, à l'heure où l'art hiérarchise les sujets, avec une importance donnée aux représentations historiques et bibliques, et avec une réaction forte de rejet du rococo. Et Denis Diderot a théorisé cette tendance. Cet épisode de l'histoire de l'art présente son importance, indéniablement, cet ouvrage (me) permettant de le découvrir, alors que le sujet, bien plus large, eût mérité une étude plus globale chronologiquement. En effet, les installations contemporaines appellent inéluctablement une participation du spectateur, ce qui représente une forte innovation (cf L'oeuvre ouverte, d'Umberto Eco). Ce livre m'est donc apparu instructif et un peu décevant.