Ce n'est pas avec ce livre que l'on sortira de la représentation violente que l'on a du Mexique (qui paradoxalement côtoie souvent l'image de carte postale : soleil, palmiers et piña colada).
Ici, on est loin du paradis. La saison des ouragans nous plonge dans le sordide, le glauque, la misère absolue. Tout y est crasse et insoutenable. Plus on avance dans le récit, plus la lecture est difficilement supportable. La violence et les scènes de sexe, de viols s'enchaînent. Le style direct et cru de Fernanda Melchior intensifie le malaise et conduit le lecteur à l'overdose. Trop c'est trop!