Si tu as peur, n'y va pas ; mais si tu y vas, n'aie pas peur.
Anastasia, officier de la milice russe de Moscou, se trouve confrontée au machiavélisme d'un tueur en série. Elle semble directement menacée par le tueur, qui lui lance toutes sortes de défis. Une enquête difficile et complexe l'attend.
Commencé de manière un peu conventionnelle, l'histoire suscite finalement l'intérêt, déjà par sa construction : tour à tour, la première place est donnée aux différents personnages, policiers, victimes et l'assassin lui-même, ainsi que les membres de sa famille. Ce procédé donne un tout autre éclairage à l'enquête puisqu'on assiste à la formation de la personnalité du tueur, en-dehors de ce que découvre la police, par ailleurs complètement inefficace au départ, et qui s'épuise en fausses pistes. Ils ont cependant bien du mérite, ces policiers courageux, qui continuent malgré tout leurs recherches, en dépit du peu de moyens dont ils disposent et des salaires peu attractifs qu'ils perçoivent, la crise monétaire étant passée par là. Peu à peu, on reçoit divers éléments permettant plus ou moins de découvrir la vérité, ou du moins, de s'en approcher, après de nombreuses réflexions sur la mort et la façon dont les gens l'appréhendent. Très bon moment avec ce polar russe !