La Galice jusqu'à l'hallali
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Paru en 2007, La traversée du K.O. a attendu 7 ans sa traduction française. Ce premier roman de Mohamed al-Fakharany se concentre sur les habitants d'un bidonville cairote où règne la loi de la jungle. Survivre ou mourir, c'est la seule alternative. Drogue, prostitution, violences de tous ordres, haine farouche de la police, le quotidien est saumâtre et l'espoir d'une vie meilleure n'a aucune chance de se concrétiser. Le romancier passe d'un personnage à l'autre, apostrophe l'un d'eux, nous immerge totalement dans les miasmes d'un univers sordide, en apnée. Al-Fakharany ne respecte pas les règles du roman classique. Pas de véritable trame mais des scènes courtes comme dans un clip. Si le livre était une forme de musique, ce serait du rap ou alors du slam, brutal, abrupt, sans concessions. Misérabiliste ? Oui et non, plutôt un constat lucide, choquant parce que nous rappelant que l'homme est un animal quand il n'a rien d'autre qu'un air méphitique à respirer. Impossible de dire qu'on aime un tel livre qui nous submerge de fange. On est sans cesse à la recherche d'un soupçon d'humanité et on en trouve de temps à autre. Mais tellement peu.
Créée
le 12 janv. 2017
Critique lue 89 fois
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