J’ai été attiré par la couverture du livre qui mentionnait « Prix Simone Veil 2017 » et « Prix des lecteurs 2018 », un peu comme on achète une bouteille de Morgon qui affiche crânement autour de son col une médaille sans qu’on aime forcément les vins du Beaujolais. C’est donc ce qui m’est un peu arrivé ici, le 4ème de couverture achevant de me convaincre avec une phrase pour le moins élogieuse du magazine « Historia » n’hésitant pas à qualifier le moment de lecture : « un très bel instant de grâce tragique ». Bon, forcément, les attentes sont là. Mais en fait, si je n’ai rien à reprocher au style, ni au rythme, ni aux personnage, ni même à l’intrigue, je n’ai pas accroché. Il s’agit donc d’Alice, une reporter de guerre américaine, déracinée de l’autre côté de l’Atlantique, d’abord en Abyssinie, puis en Italie, puis…. On surfe donc sur la période de la 2ème guerre mondiale, propice à l’intrigue et au déroulement d’heures pour le moins sombres. Ce n’est donc certes pas mauvais, mais ce n’est pas trop mon style, je me suis arrêté en chemin.
C’est tout à fait dans l’exacte lignée de la fameuse trilogie berlinoise de Philippe Kerr : ceux qui aiment ne seront pas déçus.