Landfall par Lou Knox

Oh tu sais, je sais pas vraiment quoi dire sur Landfall bicause c’est quand tu le lis que tu te rends compte que comme premier roman ça te scotche direct au canapé et tout. Tu vois, ça parle de l’ouragan Katrina qui a eu lieu à la Nouvelle-Orléans, mais en vrai je sais pas si Ellen Urbani a voulu dire que la nature humaine pouvait être aussi dévastatrice qu’une catastrophe naturelle et que y’a que le Pardon qui nous distingue les uns des autres mais c’est ça que j’ai eu comme impression si tu veux tout savoir. En tout cas j’ai trouvé que le parti pris sur la condition des Noirs aux États-Unis sonnait très très bien ce qui est pas facile toujours je trouve même si c’est un peu toujours la Rose blanche qui se retrouve à sauver la Rose noire pour faire la paix avec elle-même et que ça place les blancs encore une fois sur un piédestal symbolique. Y’a des fois quand même où t’as envie de pleurer alors qu’au fond tu sais très bien que tu peux juste compatir sans jamais te mettre à la place de. Ce qui est dingue aussi c’est que j’arrive jamais à être déçu de ce que je lis chez @editions_gallmeister et tant pis si je lis pratiquement que des trucs de chez eux. C’est comme d’enfiler un plaid ou son pyj’ préféré dans la vie. Tu t’y sens bien, t’as pu envie qu’on te dérange du tout et ça te conforte dans l’idée de regarder vieillir l’Humanité de vachement loin et d’un oeil curieux. Anyways, t’as qu’à le lire si t’es cap, tu seras pas déçuE du voyage.