Que faire lorsqu’on habite un trou perdu au milieu de l’Australie et que le soleil est tellement chaud qu’il fait éclater les pierres ? Soit on se réfugie chez soi, c'est-à-dire dans un vrai trou aménagé sous la terre, comme un terrier de wombat et on boit, soit on s’installe dans un des quatre bars locaux et on boit, mais beaucoup plus. Et alors, on rêve, comme tous les autres, que la mine dont on est copropriétaire se met à déverser des kilos d’opales. Bien sûr, cela n’arrive jamais.
Mais pourtant, tout à coup, les choses se précipitent. Un Grec est retrouvé assassiné dans le seul hôtel de la ville ; Simon trouve un plein sac d’opales chez lui ; un inconnu lui propose de racheter sa station de radio locale et même les parts de sa mine. Et en plus, une très jolie fille vient d’arriver en ville sur sa moto.
Mais ces imprévus augurent-ils d’un vent de fraîcheur qui viendrait animer une vie trop monotone ou un de ces cyclones qui balayent régulièrement l’Australie ?
Raconté à la première personne, l’auteur fait preuve d’une dérision réjouissante envers son « héros » qu’il décrit comme un gentil looser, incapable de prendre une décision et à qui il n’accorde même aucune circonstance atténuante. Comment pourrait-il en être autrement puisque Simon navigue en permanence entre le coma éthylique profond et semi-profond.
Gentille satire du monde bien particulier de l’Australie profonde où la seule occupation semble être de boire, de reboire et reboire encore.