Que faire lorsqu’on habite un trou perdu au milieu de l’Australie et que le soleil est tellement chaud qu’il fait éclater les pierres ? Soit on se réfugie chez soi, c'est-à-dire dans un vrai trou aménagé sous la terre, comme un terrier de wombat et on boit, soit on s’installe dans un des quatre bars locaux et on boit, mais beaucoup plus. Et alors, on rêve, comme tous les autres, que la mine dont on est copropriétaire se met à déverser des kilos d’opales. Bien sûr, cela n’arrive jamais.
Mais pourtant, tout à coup, les choses se précipitent. Un Grec est retrouvé assassiné dans le seul hôtel de la ville ; Simon trouve un plein sac d’opales chez lui ; un inconnu lui propose de racheter sa station de radio locale et même les parts de sa mine. Et en plus, une très jolie fille vient d’arriver en ville sur sa moto.
Mais ces imprévus augurent-ils d’un vent de fraîcheur qui viendrait animer une vie trop monotone ou un de ces cyclones qui balayent régulièrement l’Australie ?
Raconté à la première personne, l’auteur fait preuve d’une dérision réjouissante envers son « héros » qu’il décrit comme un gentil looser, incapable de prendre une décision et à qui il n’accorde même aucune circonstance atténuante. Comment pourrait-il en être autrement puisque Simon navigue en permanence entre le coma éthylique profond et semi-profond.
Gentille satire du monde bien particulier de l’Australie profonde où la seule occupation semble être de boire, de reboire et reboire encore.

page
6
Écrit par

Créée

le 3 nov. 2016

Critique lue 169 fois

page

Écrit par

Critique lue 169 fois

D'autres avis sur Le Blues du troglodyte

Le Blues du troglodyte
Leacch
2

Critique de Le Blues du troglodyte par Leacch

Je suis passée totalement à côté de l'humour de Kenneth Cook. Le personnage principal m'est apparu antipathique tout le long de l'histoire, que j'ai trouvé sans grand intérêt. Ce n'est pas souvent...

le 6 sept. 2017

Le Blues du troglodyte
page
6

Au pays de la soif...

Que faire lorsqu’on habite un trou perdu au milieu de l’Australie et que le soleil est tellement chaud qu’il fait éclater les pierres ? Soit on se réfugie chez soi, c'est-à-dire dans un vrai trou...

Par

le 3 nov. 2016

Du même critique

Le Maître des illusions
page
9

Epoustouflant

J’avais lu ce roman il y a vingt ans sans en retirer un plaisir particulier mais après avoir adoré « Le petit copain » et « Le chardonneret », j’ai relu cet ouvrage. Mon Dieu comment avais-je pu...

Par

le 8 août 2016

9 j'aime

La Chasse
page
6

Un Minier mineur mais engagé…

Dans un polar, il est normal que la police occupe une position centrale. C’est même la moindre des choses. Et puisque c’est toujours le commandant Cervaz qui conduit l’enquête dans le dernier roman...

Par

le 7 juin 2021

6 j'aime

C’est arrivé la nuit
page
4

Encéphalogramme plat

Il y a près de vingt ans que je n’avais plus ouvert un livre de Marc Lévy mais j’ai craqué pour son dernier. Non parce que j’ai soudain éprouvé des remords devant son impressionnante bibliographie...

Par

le 30 nov. 2020

5 j'aime