J'ai lu une réédition de 2024 titrée Le vieil homme et le chat, aux éditions Nami poche. La couverture colorée faisait croire à de la littérature de gare, peut-être trop niais pour moi, mais je me suis laissé prendre à la mention de la carrière de psychiatre de l'auteur. A priori un homme qui ne navigue pas dans la guimauve.
Dans les faits, c'est le moins qu'on puisse dire ! Je l'ai trouvé assez froid, d'ailleurs on s'interroge à la mention du lit de sa femme, qui n'est donc pas le sien ? Dès les premières pages, il se rassure en disant que sa carrière est déjà accomplie et qu'il peut se permettre ce genre de livre sans sacrifier sa réputation ou son avenir. Ok, cool.
Là-dessus, quelques propos m'ont fait tiqué, notamment quand il doute qu'un animal pense. Moi qui ait toujours vécu avec des compagnons à poil, c'est l'évidence. Ils n'ont pas la même sophistication que nous dans ce domaine, mais ils ont un cerveau, merci.
Malgré tout, ma critique ne trahit pas le livre ni le résumé. En effet, c'est bien le caractère légèrement antipathique du môsieur qui fait le sel du livre, en se faisant niaiser par une chatte de trois kilos, je cite, "qu'il domine physiquement et pourrait anéantir"...
Même pas en rêve !