Le premier livre de Magdalen NABB (1947-2007), écrit en 1981, se déroule en décembre, peu avant Noël, à Florence, dans le froid et la brume, ce qui peut faire penser à la Belgique, à René Magritte et à Georges Simenon (qui l'aurait apprécié lors de sa parution). Malheureusement, l'intrigue est sommaire et très proche du fait divers : l'assassinat de Langley Smythe, ancien diplomate britannique. Le roman se contente de l'interrogatoire de ses voisins, principalement par le carabinier Bacci car son chef (l'adjudant Guarnaccia, personnage récurrent de Magdalen Nabb) est cloué au lit par un syndrome grippal. Il est accompagné par 2 policiers britanniques. C'est ennuyeux, sans réel enjeu dramatique et énigme complexe à résoudre. Seul le chapitre II de la 3e partie est digne d'intérêt avec une belle analyse psychologique ; malheureusement, ce chapitre n'apparait qu'à la 186e page (et s'achève à la 209e) sur un roman qui en possède 220, soit seulement 24 pages ! Une nouvelle aurait dû suffire ! Difficile de comprendre que ce livre ait reçu en 1982 le prix du meilleur premier roman policier.

bougnat44
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le 11 mai 2019

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