Une nuit de tempête, Benjamin Postlethwaite, gardien du phare de Puffin Island, se lance dans sa petite barque au secours des passagers d’un navire en détresse. Si pour cet homme bougon et solitaire l’acte n’a rien d’exceptionnel, pour le jeune Allen, tout juste âgé de cinq ans, l’instant restera gravé dans sa mémoire. Malmené par une nounou « grise et froide » puis la vie en pension, Allen trouve le réconfort dans la tableau du quatre mats, offert le vieux gardien du phare, jusqu’à ce jour où, devenu assez grand pour voyager seul, il part pour l’île aux Macareux…
Car jamais il n’a pu oublier cet homme qui a réussi l’improbable en sauvant, presque par miracle, la vie d’une trentaine de personnes. Ce solitaire amoureux de la mer, des oiseaux, peintre à ses heures perdus est de ces personnes que l’on n’oublie pas. Auprès de lui, Allen va découvrir une façon de vivre plus en adéquation avec sa personnalité et ses propres aspirations, il va trouver une famille et une vocation.
Michael Morpurgo est un conteur né, c’est indéniable. Ici, il livre un texte d’une beauté sensible, hymne à la mer, à la nature et hommage à son beau-père, Allen Lane, créateur des éditions Penguin et de la maison Puffin, dédié aux livres jeunesse. Le texte est sublimé par les illustrations de Benji Davies qui donnent vie aux personnages et dépeint la mer et ses variations d’humeur sur des formats divers qui nous emportent au large de l’Angleterre.
Le phare aux macareux est un roman jeunesse pour les amoureux des oiseaux, de la mer et des arts. Pour moi, c’est un énorme coup de cœur !
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