Le polygame solitaire est un pavé. Mais on se laisse prendre très vite à l'histoire de Golden, carrure de rugbyman mais éternel indécis, empêtré dans une vie très compliquée, entre ses quatre femmes, ses nombreux enfants, et ses mensonges.
Ce qui m'a plu dans ce roman ? Le style, d'abord, très fluide, mais surtout les nombreuses "trouvailles" de l'auteur : ainsi le chewing-gum, qui se colle dans un endroit très inapproprié, et qui fait de fréquentes réapparitions tout au long du roman. Les mexicains déjantés aussi, qui n'hésitent pas à scier la poutre maîtresse de la maison parce qu'elle les gêne pour jouer au billard. L'autruche, assez incongrue, et le chien en caleçon.
Un excellent roman.