La cohérence du récit est elle vraiment plus importante que le moment en suspens ?
Le Port de la Mer de Glaces, improbable jusque dans son titre, danse pendant 160 pages sur la corde tendue entre l'irrationnel et le burlesque. C'est cet équilibre précaire qui confère toute sa saveur à ce récit alcoolisé, cette quête semi-épique de 3 compères et demi sur une des parois les plus terribles des Alpes.
On peut voir ce livre comme un dynamitage de la littérature de montagne, ou tout simplement l'apprécier comme le bijou de poésie qu'il est tout autant.