Après un premier tome classique mais bien horrifique, James Herbert nous pond le second opus, plus long (250 pages contre 180), mais pas forcément meilleur. Lent à démarrer, l'action se situe cette fois dans une immense forêt près de Londres, 4 ans après la peste noire. Ceux qui s'attendent à revoir notre prof courageux seront déçus, il est à peine mentionné et c'est maintenant le jeune Luke Pender, le héros de l'aventure. Le début de l'histoire est en effet plutôt lourd, on présente les différents personnages, les affinités, le passé, la forêt et même, grande nouveauté, dont je me serais passé, du sexe! Faire l'amour dans un roman d'horreur, pourquoi pas, mais aller dans les détails (fellation et compagnie), je trouve ça inutile et bon pour remplir les pages du vide scénaristique. Oui le scénario est loin d'être génial, des rats mutants ont survécu à l'extermination de Londres, ils se sont cachés et finalement après plusieurs années, plus nombreux, ils se remettent à attaquer tout être vivant à leur portée. Des animaux massacrés et enfin les êtres humains. Herbert va bien plus loin dans le souçi du détail des morts atroces, c'est très gore et on imagine sans peine à imager les scènes. Les attaques sont nombreuses, les cadavres aussi, et si le départ met du temps à démarrer, la suite est une succession d'action frénétique et de morts sanglantes, une petite pipe et une saillie, hop on repart au carnage. La fin laisse à désirer, comme si Herbert ne savait pas conclure proprement son histoire, ça en devient même ridicule. Néanmoins, s'il ne vaut pas son aîné, le repaire des rats est un très bon divertissement, à ne pas mettre entre toutes les mains pour les plus "fragiles", les rats ne pardonnent pas :)