Je viens tout juste de finir livre et globalement j'ai le MÊME ressenti qu'avec Célibataire mode d'emploi (qui est un film). Au premier abord j'ai envie de dire "marre d'être prise pour une conne" mais en y réfléchissant à deux fois, le constat est sans appel: tout est de ma faute.
Je ne sais pas pourquoi mais j'avais en tête que ce bouquin parlait d'amour et s'évertuait à prouver qu'il n'existait pas d'amour parfait/de partenaire parfait. Du coup j'imaginais une sorte d'essai en deux parties deux sous parties concis et surtout irréfutable. En plus homard = the lobster bref je m'attendais à un truc intello-bobo-complicado. Et c'est en tenant le livre entre mes mains que j'ai réalisé que je faisais fausse route.
Pourtant ça commençait bien, Don est un personnage rationnel auquel je m'identifie parfaitement exception faite des pantalons et chaussures de sport... Évidemment je me suis remise en question consultant les "signes" du syndrome d'asperger puisqu'il y est lui même confronté. (Bonne nouvelle je n'ai rien de tout ça je déteste juste les gens).
Mais très vite soit dès l'apparition de Rosie, je me rend compte que c'est un roman à l'eau de rose. #CaptainObvious
Je n'irai pas jusqu'à dire que Rosie vient tout gâcher mais presque... On perd en crédibilité et l'aspect "scientifique" de la démarche de Don se trouve gâchée par cette amourette niaise et courue d'avance. Sauf que cette opinion est parfaitement irrecevable puisque c'est un roman, donc présence d'une histoire ROMANCÉE avec un fameux testament retrouvé dont on ne sait où qui laisse 10000$ pour faire n'importe quoi, une chorégraphie parfaitement exécutée avec la bonne fille mais ratée avec la mauvaise et autres circonstances qui correspondent aux "signes" que Rosie est la femme parfaite même si elle ne remplit pas les critères établis de manière logique. Et évidemment il faut ajouter quelques péripéties sinon le bouquin serait réduit des 3/4.
En plus cette histoire d'amour repose sur un fondement qui ne récolte pas du tout mon approbation qui est: le changement. Il est trop brièvement évoqué pendant le "dîner" final car il est essentiel. On ne change pas "par amour" et alors là argument d'autorité de malade: "Chassez le naturel et il revient...au galop" POWPOWPOW. Et finalement cet argument colle bien plus à l'histoire en ce que l'évolution de la TOTALITÉ les personnages est incohérente et semble se faire pour des raisons de raccourcis et de "happy end". (Cf la relation Claudia Gene, la doyenne et Lefbvre).
Du coup le simple fait que se soit un roman d'amour m'a posé problème, la prochaine fois je ferais de plus ample recherches. Par contre dans cette fonction de roman d'amour il est tout à fait efficace et très divertissant.