La télévision tue
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le 2 nov. 2019
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Tout est un prétexte à une mystification pour Judith Gautier. Par exemple : une anthologie de poésie chinoise pour écrire d'excellentes pièces imaginaires et originales à thème chinois et déclarer en secret son amour à Catulle Mendès (Le Livre de Jade) ; le même exercice pour la langue japonaise pour publier - si je ne me trompe pas - les premiers tanka francophones (Poèmes de la Libellule). Ainsi du troisième volet de son autobiographie, qu'on n'édite plus aujourd'hui (Le Collier des Jours), Le Troisième du Collier : nourrir la légende dorée du célèbre compositeur allemand Richard Wagner.
Si le "récit" est porté par un style agréable, les anecdotes que rapportent l'auteure sont peu dignes d'intérêt - disons-le : franchement ennuyantes - quoique le portrait de Villiers de L'Isle-Adam en véritable névrosé fait rire.
C'est que je ne suis à l'évidence pas suffisamment attaché à Wagner et à sa geste pour supporter ce texte, quand bien même j'apprécie ses compositions ; je crains que je ne le devienne jamais suffisamment pour me resservir 300 pages d'éloges maladroites et ampoulées, quand Wagner s'efface derrière "le Maître". J'adore pourtant le travail de Judith Gautier.
Et l'explicit d'ajouter :
Nous continuerons donc à tenir haut et ferme le drapeau de l’art, à combattre le bon combat, jusqu’au triomphe final de notre cause…
Et, après le baiser d’adieu, nous nous en allons, stoïques, emportant du bonheur…
Aux pèlerins d’amour
La vision du dieu parfume le retour !
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Créée
le 17 juil. 2020
Critique lue 39 fois
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