Gino Paradio est un ancien policier qui travaille aujourd’hui en tant que détective privé. Un jour, une femme vient lui demander de mener une enquête. Elle présente des arguments que Gino ne peut refuser. Dans un même temps, les choses se compliquent quand un horrible meurtre a lieu dans la ville. La présence d’un pentagramme inversé sur la scène de crime laisse penser qu’il s’agit d’un crime satanique, mais qu’en est-il réellement ? Qu’importe, il faut mettre au plus vite le responsable sous les verrous, mais la tâche est ardue.
Le titre du livre ainsi que sa couverture mettent très vite le lecteur au parfum ; et lorsque celui-ci lit la quatrième de couverture, il se retrouve déjà emporté dans l’histoire. Comment serait-il possible de ne pas vouloir se lancer avidement sur la suite ? En tout cas, c’est exactement comme cela que j’ai réagi.
Dès les premières lignes, Florent Marotta nous plonge dans l’horreur ; le ton est donné et le suspense est ainsi présent dès le tout début, ce qui est à mon goût grandement appréciable. D’ailleurs, le rythme des vingt premières pages semble aller presque trop vite, un nombre assez important d’éléments nous est donné, ce qui peut paraître déstabilisant. En fait, il n’en est rien, puisque ainsi, nous nous retrouvons immédiatement impliqués dans l’histoire et comprenons. Finalement, ce choix m’a conquise à 100 % ! Il a d’ailleurs fait coup double, car j’ai trouvé que c’était tout bonnement génial d’en savoir autant d’entrée de jeu sur Gino, en découvrant quelques facettes de son passé et de son présent, qui donnent beaucoup de profondeur et rendent son comportement parfaitement réaliste. Pour faire court, ce départ sur les chapeaux de roue est un pur délice pour tout amateur de thriller et de suspense, qui est immédiatement pris dans le feu de l’action.
J’en viens maintenant à un autre point qui m’a extrêmement plu dans ce livre : le style de l’auteur. En effet, Florent Marotta a une plume parfaitement aiguisée pour préserver le suspense de A à Z, mais c’est sans conteste son style de narration que j’ai adoré. Il s’agit d’une narration à la troisième personne, mais qui s’adapte au caractère du personnage et se teinte de ses mots et de son point de vue. Une façon de rapprocher le lecteur des protagonistes et de lui offrir les pensées sous-jacentes de certains.
Le Visage de Satan est sans conteste une magnifique découverte. J’adore les thrillers et les romans policiers, alors voir une enquête au suspense continu sur des crimes sordides et sanglants se dérouler sous mes yeux... j’ai été ravie. Ajoutez à cela une plume qui se prête parfaitement à ce genre d’exercice : j’ai été comblée.
Pour terminer, je souhaiterais remercier les Éditions Taurnada pour m’avoir permis de lire ce livre, d’ailleurs, il ne fait aucun doute que je vais suivre cet auteur.