Alors qu’il entreprend son dernier voyage vers le cimetière de ses semblables, le nain Fulmir ne peut s’empêcher de venir en aide à un chien blessé, des orphelins condamnés pour un vol qu’ils n’ont pas commis ou encore une veuve et ses enfants prisonniers des flammes. Il en vient à blesser un soldat et se voit contraint de fuir. Mais la présence de tout ce petit monde à ses côtés entrave ses mouvements et le pousse peu à peu à redéfinir ses objectifs. Et si la vie avait finalement encore des choses à lui apporter? En tout cas, ce qui est certain c’est que Fulmir a beaucoup à apporter à ses nouveaux amis, sa nouvelle famille.


Thomas Lavacherie nous entraîne dans un voyage fantastique trépidant, qui prend des airs de voyage initiatique lorsque Fulmir commence à transmettre son savoir à ses nouveaux amis. Quand il ne sauve pas quelqu’un, Fulmir fuit les soldats ou se bat pour sauver sa vie et celles de ses protégés. Quand il ne chasse pas ou ne ramasse pas de châtaignes pour nourrir sa petite troupe, il apprend aux enfants à nager, à chasser, se battre; il leur transmet aussi les connaissances et les savoirs de son peuple. La lecture est dynamisée par une action sans temps mort; le récit met en avant un fort sentiment d’empathie et d’entraide qui rend les personnages attachants.


A lire dès 9 ans.


sur le blog

Ladythat
7
Écrit par

Créée

le 2 janv. 2020

Critique lue 321 fois

Ladythat

Écrit par

Critique lue 321 fois

Du même critique

Trouve-moi
Ladythat
7

Critique de Trouve-moi par Ladythat

Après l’énorme coup de cœur pour le roman Appelle-moi par ton nom, je ne pouvais que lire la suite, même si je m’attendais à une lecture moins enthousiasmante tant le premier se suffisait à lui-même...

le 10 déc. 2020

7 j'aime

Orgueil et Préjugés - illustré par Margaux Motin
Ladythat
8

Critique de Orgueil et Préjugés - illustré par Margaux Motin par Ladythat

Orgueil et Préjugés fait parti de ces romans que je peux relire sans compter en y prenant toujours autant de plaisir. Un roman qui a plus de 200 ans et qui plait toujours autant par l’intemporalité...

le 27 mars 2020

6 j'aime