Lecture plaisir
Un roman autobiographique (autofiction) qui relate par le biais du personnage principal "Fouroulou" la misère qui sévit dans un village kabyle pendant la colonisation française. Le roman se focalise...
le 2 avr. 2015
2 j'aime
Bonjour !
durant mon parcours universitaire j'avais tenu entre mes mains un fameux livre de Darwin "l'origine des espèces" dans un des passages , j'ai croisé ceci : > j'avais lu un excellent mémoire du docteur XXX , mais malheureusement ce dernier était trop court
cela dit malgré ma nullité en matière de critique j’essayerai de rédiger un paragraphe assez long en l'honneur de monsieur "M.Feraoun" .
La raison majeure pour laquelle j’écris est que certains algériens n'ont pas aimé cette œuvre ou en ont abandonné la lecture au beau milieu de la première partie car je pense que peut-être ces derniers n'ont pas encore acquis la capacité de lire avec cœur ouvert ,
en effet hormis la puissante introduction du roman alimentée de références marquantes telle que : "un héros aussi rusé qu’Ulysse aussi fière que tartarin et aussi maigre que don Quichotte" , l'auteur nous fait savoir que ce qui va suivre est l'ennuyante enfance qu'a vécu un jeune instituteur , c'est à dire que le lecteur est mis au courant depuis le début qu'il ne va pas rêver mais plutôt partager la souffrance de l'instituteur étant petit , d'ici là je trouve qu'il est tout à fait normal que le lecteur n’éprouve aucun plaisir à imaginer un village pauvre ou un misérable gourbi
pour comprendre mon point de vue je propose 2 grands bouquins de deux générations différentes l'un s'appelle David Copperfield (auquel mr.feraoun fait référence) ce livre retrace la vie de David bien avant sa naissance et en allant ainsi au long de 800 pages de l'autre coté nous avons l’Attrape-cœur un livre qui néglige l'enfance du héro en se justifiant que le héros :
ne préfère pas passer par là et aller droit au but à la contrainte de david
mais comme meme le fils du pauvre n'est pas aussi cruel qu'il en a l'air , il suffit de l'aborder comme étant un documentaire de la vie paysanne pour en tirer profit , oui en effet l'auteur d'après ce que je crois narre d'une manière répétitive et intentionnelle les traditions des villageois de "Tizi" pour les mémoriser dans l'esprit du lecteur en y ajoutant une touche magique qui se manifeste par des personnages joyeux et tristes à la fois une famille qui a tout connu(l'erreur que je commets c'est de m'adresser aux personnes qui ont lu l'oeuvre)
Ainsi Soit-il après une terrible enfance et pour en sortir de là et passer à l'age adulte , l'auteur nous plonge pour une dernière fois dans un océan de mélancolie en enlevant les deux meilleurs personnages du récit "khalti et nana" , comme si la bagarre meurtrière entre les deux clans n'aurait pas suffi , comme si la migration du père n'aurait pas été assez triste ..
L'héro grandit et passe à un autre stade de sa vie , pour le lecteur il s'agit d'espoir , pour le personnage principal il est question de courage
là maintenant je pense que je parle de tout et de rien je m’arrête ici en vous promettant de retourner et d'ajouter quelques modifications dans un futur lointain mais c'est juste que j'ai terminé le livre hier et je suis encore ébloui par la beauté de la dernière phrase :
_
Tu leur diras là-haut que je n'ai pas peur
Créée
le 2 juin 2018
Critique lue 519 fois
3 j'aime
8 commentaires
D'autres avis sur Le fils du pauvre
Un roman autobiographique (autofiction) qui relate par le biais du personnage principal "Fouroulou" la misère qui sévit dans un village kabyle pendant la colonisation française. Le roman se focalise...
le 2 avr. 2015
2 j'aime
Un petit village de montagne, haut perché en Kabylie. Une bourgade austère avec une partie haute et une partie basse, des quartiers tenus par différents clans, un patriarche et une multitude de «...
Par
le 28 mars 2013
2 j'aime
Le récit d’une enfance dans un village de Kabylie. La solidarité entre les villageois mais aussi les rivalités, les haines, les jalousies, les drames. Mouloud Feraoun décrit tout avec des mots...
Par
le 13 sept. 2020
1 j'aime
Du même critique
Bonjour ! durant mon parcours universitaire j'avais tenu entre mes mains un fameux livre de Darwin "l'origine des espèces" dans un des passages , j'ai croisé ceci : > j'avais lu un excellent...
Par
le 2 juin 2018
3 j'aime
8
In Algeria you pick up le premier livre qui te passe par la main , par exemple cela doit faire à peu prés 2 ans que je parcours tous les coins de mon pays pour mettre la main sur le livre monumental...
Par
le 13 janv. 2023
1 j'aime
1
Apparemment j'aime beaucoup plus l'appelé Indigo prophecy , car j'essaye d'exploiter chaque détails contenu dans ce jeu à chaque fois j'essaye de l'aborder d'une nouvelle manière , ou autre façon...
Par
le 2 juil. 2017
1 j'aime