Cela fait un moment que je vois passer les bouquins à succès d'Heninng Mankell sans trop y faire attention, jusqu'à ce que l'on me prête ce "Fils du vent".
Si le début du bouquin lorsque l'entomologiste fait la rencontre de Daniel est plutôt convainquant, dès le retour dans le nord, le roman devient bancal. Bengler que l'on pensait commencer à cerner devient insaisissable et incompréhensible, ce qui ne pèse pas trop sur le lecteur car l'auteur le fait disparaître du récit brutalement (ah?). Mais Daniel peine à devenir le vrai "héros" du roman, il n'est qu'habité par sa tristesse et son désir de revoir le désert, le personnage qui aurait pu porter le récit sur la seconde moitié du roman est d'une platitude frustrante.
Je vois sur d'autres critiques ci et là qui exposent les thèmes abordés par le roman et j'ai simplement l'impression qu'on a pas lu le même. Pas convaincu par l'auteur qui tombe dans la facilité de l'opposition des cultures d'Hans et Daniel à tous les coups sans originalité.