Le linguiste était presque parfait par Nina in the rain
La bonne odeur du papier. L’odeur des livres. « Ah moi je ne pourrais jamais lire en numérique, on n’a pas le parfum de l’encre et du papier ». « Oh là là, comme ça sent bon dans les librairies ». Franchement, ceux qui disent ça, vous avez déjà mis le nez dans un vrai bouquin neuf ? Pas un poche, hein, mais, à tout hasard, dans Le Linguiste était presque parfait ? Honnêtement, ça pue ! Et celui-là tout particulièrement qui m’a filé une migraine pas possible le premier soir à cause de son odeur chimique infecte ! Fallait-il que je sois accro au texte et à l’histoire pour passer outre cet énorme défaut, ce truc hallucinant, le fait que le livre en lui-même me rende malade ! Parce que bon, le papier et l’encre, c’est tout de même rempli de solvants qui peuvent être assez agressifs si l’imprimeur, pressé par les délais, n’a pas laissé sécher suffisamment le papier …
Oui, je sais, ce n’est pas une intro qui donne envie, mais bon en même temps il fallait que ce soit dit, ne serait-ce que par respect de mon pauvre nez et de ma pauvre tête. Pour le reste, je ne saurais trop dire si c’est lisez-le tout de suite ou lisez-le maintenant. En fait, c’est lisez-le, voilà. C’est drôle, c’est pas compliqué mais pas simpliste, c’est un petit polar sans sang (sans trêve ni repos lalalala) mais avec de vrais bouts de linguistique ce qui ne peut que me ravir, avec un héros neuneu mais attachant, une victime bizarre, un environnement d’une inventivité délirante, bref, un bon bouquin pour se mettre de bonne humeur.
Mais bon, à lire en extérieur quoi !