Le monde est mon langage d'Alain Mabanckou.
Je suis devenue inconditionnelle de cette auteur au premier instant où j'ai lu Black Bazar. Le monde est mon langage m'a convaincu que j'étais sur la bonne voix en lisant « papa » Mabanckou.
Dans ce livre, l'écrivain nous parle des rencontres qu'il a eu avec d'autres auteurs, certains médiatisés, d'autres plus confidentiels. Ce livre, c'est surtout une bibliographie vivante. Vivante car les auteurs « invités » vivent, parlent, débattent avec Mabanckou. Vivante car l'on voyage en Europe, en Afrique, en Amérique. Dans la rue, chez les gens, dans l'avion : il nous emmène partout. Et cet humour…
Je ne ferai pas une dissertation sur les mille et une raison de lire cette ouvrage. Mais je vous y encourage. En particulier si la question de l'identité « noire », africaine, créole vous pique (ce livre m'a aidé à mieux m'identifier par rapport à mon métissage). Si l'usage de la langue française par des « non-français d'origine » vous intrigue. Si la langue française, vous l'aimez.
Vous ne le regretterez pas,
Jaymes