Idéologie, quand tu nous tiens

Je ne vais pas faire une (énième) éloge sur John Steineck, sur ce réalisme dramatique et dire que je ne me remets toujours pas du Des souris et des hommes. Allons droit au but. Ce livre m'a été suggéré par mon prof d'urbanisme et de philosophie. Laquelle de philosophie ? Celle de l'idéologie. Comment ? A travers la tranche de vie de la classe laborieuse durant le siècle dernier, quand le communisme n'était vraiment pas tendance (et ne l'est toujours pas) au pays de l'oncle Sam. Cette tranche de vie réunit différents personnages dont les buts (bien que pouvant plus ou moins converger vers un même point) sont animées par diverses motivations. Voilà l'idéologie : peu importe les motivations et les conséquences pourvu que l'action est réalisée ? Et qui pose une question : l'important est-ce le processus qui pendant un instant réunit les hommes atour d'une cause (la scène de l'accouchement restera gravé dans ma mémoire par son évidence et sa simplicité) ou le but final ?
Et la fin, quelle fin.
Sans faire trop de blabla, En un combat douteux est définitivement un des mes livres préférés. De manière évidente ou pas, il fait pour moi écho à des faits contemporains comme les combats en Syrie, l'indépendance de la Catalogne (et les divisions au sein même des indépendantistes). Lisez vous, me comprendrez.