Christopher à 14 ans, il vit à Londres en 1665 et est apprenti apothicaire. Son maître Benedict Blackthorn est un homme juste et renommé qui lui apprend à soigner les gens. Malheureusement, dans la ville, des érudits se font assassiner, notamment des apothicaires. Certains parlent d’une secte et même si Benedict nie leur existence, il confie un parchemin avec un message codé à Christopher avec un seul avertissement : « n’en parle à personne » avant d’être tué à son tour.
Le jeune garçon est bien décidé à venger la mort de son maître et avec son ami Tom, fils du boulanger, il tente de décoder le parchemin et de comprendre les secrets et complots qui s’ourdissent dans la brume londonienne.
Ce roman jeunesse est bien mené et nous fait plonger dans un univers peu connu, les apothicaires, ainsi que tout ce qui touche à l’alchimie (souvent mêlée à beaucoup de sciences à cette époque). On découvre également des méthodes pour coder des messages et des symboles souvent utilisés à l’époque, de nos jours un peu oubliés (les liens entre les planètes et les minéraux, par exemple). Le rythme du roman est enlevé, les personnages intéressants et comme eux on a envie de résoudre l’enquête. Le héros est à la fois courageux, intelligent et maladroit, avec une forte propension à faire exploser ce qui lui tombe sous la main, et dans son sillage on découvre une Londres qui fait un peu penser aux romans de Dickens.
Ce roman change un peu des habituelles saga jeunesse (d’ailleurs sa fin laisse supposer un autre tome qu’on lira avec plaisir, mais qui n’est pas nécessaire pour comprendre ce tome qui a une fin établie), avec son côté historique, enquête et aventures. Malgré ses 500 pages (il est écrit gros), il se lit très vite et pourra facilement trouver son public parmi les jeunes et les moins jeunes quand même curieux !