Le roman débute aux 15 ans de Xiao, la narratrice. Une de ses amies vient de se suicider. Elle quitte alors Shanghai et sa famille intellectuelle assez aisée pour fuir dans le Sud. Elle rencontre un musicien punk et ils sombrent dans l’alcool, les raves et surtout la drogue. On assiste à la déchéance de nombreux jeunes chinois.
Dans Les bonbons chinois, on suit cette jeunesse chinoise en perdition des années 90 et en cela, le thème de ce livre est commun au roman Shanghai baby. De nombreux thèmes sont abordés : l’alcool, la dépendance, le sexe, la maladie (notamment le sida), ou l’homosexualité.
Le récit est construit de manière assez décousue et peut perturber au premier abord : pendant toute la première partie du roman, on suit les pensées de la narratrice. Mais, vers la moitié du livre, chaque paragraphe correspond aux pensées d’un personnage différent sans que l’on sache précisément de qui il s’agit : j’ai dû me concentrer sur un accord, un pronom pour le comprendre, parfois sans succès.
J’ai trouvé quelques passages inintéressants même si globalement j’ai passé un bon moment lors de ma lecture. J’ai aimé découvrir cette jeunesse chinoise, perdue et désabusée, qui crie son mal de vivre dans des raves.