Il suffit de lire la quatrième de couverture du livre ‘Les Derniers jours de Rabbit Hayes’ d’Anna McPartlin pour que le décor et l’ambiance de ce livre soient plantés.
Mia, surnommée Rabbit, Hayes, souffrant d’un second cancer du sein qui s’est généralisé, est transférée en maison de soins palliatifs pour vivre ses 9 derniers jours.
Joyeux, se dit-on! Et c’est donc avec un peu d’appréhension que j’ai abordé ce livre. Traiter de la fin de vie de quelqu’un ne semble pas un sujet très léger.
Et pourtant, ce livre m’a bien évidemment fait verser quelques larmes mais a également provoqué quelques rires. On est très loin du pathos que pourrait provoquer cette situation.
Rabbit est très bien entourée: ses parents Molly et Jack, sa soeur Grace, son frère Davey, qui rentre des Etats-Unis pour être à ses côtés, sa fille Juliet, qui ne connaît pas la vérité sur l’état de sa mère, Marjorie, sa meilleure amie… Tous se relaient à son chevet pour l’accompagner dans ces dernières journées.
Ce livre ne manque pas d’anecdotes sur leurs vies, portées notamment par le caractère gaffeur de Molly et détendu de Rabbit.
A travers des épisodes de somnolence de plus en plus nombreux, liés à la prise de médicaments pour alléger ses souffrances, nous revisitons le passé de cette famille, centrée sur le groupe de musique de Davey et le grand amour de Rabbit, Johnny. Ce fil rouge permet de comprendre leurs liens et mieux appréhender l’épreuve qu’ils traversent.
Des sujets sérieux - le deuil, l’adoption de la fille de Rabbit, la vie de la famille après le décès de Rabbit - sont quand même abordés mais le ton reste cependant assez léger.
Les Derniers jours de Rabbit Hayes est vraiment à recommander car le ton est juste, les personnages sont attachants et malgré le sujet abordé, l’histoire ne tourne pas au mélodrame.