Celui qui ne hurle pas avec les loups est dévoré par eux

Les désarçonnés : ils sont tombés de cheval, que ce soit réellement ou de manière symbolique, et ont re-découvert le monde autrement, c'est à dire en le quittant. Le cheval, qui représente l'animal domestiqué par excellence, au contraire du cerf, resté sauvage et libre dans les bois. La domestication, autre nom pour la civilisation dans le mauvais sens du terme. Car le mal est dans la société, la guerre étant inéluctable. En étant seul, on peut se retrouver soi-même, dans un vide, espace sans langage. Alors, on peut créer.
Pas toujours facile à suivre, cet ouvrage m'a cependant éblouie par sa perspicacité et son analyse. Surtout par ce l'auteur dit des livres : "il faut savoir répondre dans le vide. Ce sont les livres. Il faut savoir se perdre dans les livres. C'est la lumière dans laquelle on les lit. Il ne faut répondre aux autres qu'en créant. Il faut laisser tomber toutes les autres formes de répliques".
A lire, et à relire.
amaranth
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le 18 nov. 2013

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