Je suis souvent honteuse d'avouer que j'ai lu ces livres. Lorsque qu'on apprend mon affreux secret, je m'empresse très rapidement de m'écrier: "Non mais on me les a offert hein". En effet, je ne les aurais jamais lu si ma mère ne m'avait pas offert cette trilogie.
Tout d'abord, je suis allergique aux histoires d'amour. Ça m'angoisse, me fait chier, et nianiania j'ai envie de frapper des gens après. (HS: La ballade de l'impossible, d'Haruki Murakami, m'a énormément émue. Je le conseil pas mal). J'ai souvent de vilains aprioris du genre "C'est un bouquin pour ménagère, ou jeune pucelle" ouuu "elle, elle doit kiffer Secret story, et les marseillais".
Maiiiiis, toute vieille conne a le droit ( et le devoir!) d'être un minimum ouverte d'esprit, et de tenter des expériences. (J'ai surtout un respect et un côté très enfant sentimentale, face aux cadeaux de mes proches)
J'ai donc lu la fameuse trilogie de Katherine Pancol.
Et je vais l'avouer... Ce ne fut pas une torture. La lecture est fluide, et on a tout de même envie de savoir comment finissent les personnages (houuuu est-ce qu'ils vont finir ensemble crii de fillette). Je les ai lu très rapidement, et j'ai encore des souvenirs de l'oeuvre. Voilà
Voilà...
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Bon ça ne casse pas trois pattes à un canard, et c'est bourré de clichés.
On essaye de faire passer les femmes pour des wonder woman extrêmement fortes et courageuses, mais en général ce ne sont que des jouvencelles en détresses, ultra chieuses.
Je me demande vraiment comment on peut s'attacher à Joséphine. Elle est si... molle et rentre dans le type de ménagère nianian que je ne supporte pas. Je me suis surprise à penser par moment, que ce qu'il lui arrivait était bien fait pour elle.
Certaines péripéties ou retournements de situation, selon moi, sont lancés un petit peu trop à "l'arrache". L’étonnement et le "tout d'un coup Brigitte est en fait Bernard", est quelque chose que j'apprécie énormément dans n'importe quel récit. Sauf qu'ici, ça sonne faux. Comme si Pancol ne savait pas comment faire disparaître ou évoluer un personnage et trouvait la solution dans un "biscuit de la chance"
De plus, il y a un truc qui m'énerve extrêmement, c'est l'étalage de référence stéréotypé/hype/bobo de plusieurs compositeurs classiques, de créateurs de mode...etc Qui m'ont paru être là uniquement pour donner un semblant de culture et d'intelligence aux personnages. Sauf que je trouve très peu de justification à leur énonciation. Je ne demande pas une analyse complète des œuvres d'Haendel, mais juste le citer pour le citer.. ça m'agace.
Bref, ce n'est pas de la littérature de haut niveau, et je n'en attendais pas plus. Ce n'est pas principalement son but, par ailleurs. Et c'est pourquoi je ne lui en veux pas. C'est "très très" léger, mais ça reste bon enfant. Je le redis. J'ai lu les trois bouquins ( qui tournent dans les 600/900 pages chacun). On ne m'y a pas forcé, et je n'en ai pas fait des cauchemars.
Cependant, je ne retenterais pas ce genre d’expérience. Merci mais non merci.
Depuis, mes parents m'ont tout de même payé des livres historiques asiats, je pense que le message est passé. Haha