Décevant que cette suite superficielle de l’Épée de Vérité, écrite en grosses lettres sur à peine 119 pages pour le prix de 15 euros tout de même. Alors certes, le livre est beau, mais ça ne suffit pas.
Evidemment, ça reste un plaisir que de retrouver Richard et Kahlan au sein du Palais du Peuple, mais ils n'ont hélas pas le temps de souffler, les pauvres. Une nouvelle menace se pointe, cosmique cette fois-ci, on arrête pas le progrès et l'inflation des menaces à la DBZ est de mise.
Il y avait eu par le passé dans l’Épée de Vérité une pause après que Kahlan eut été blessée, où il ne se passait pas grand chose et où l'on assistait au quotidien des deux héros jusqu'au rétablissement de l'Inquisitrice, ce qui était diablement reposant après toutes leurs aventures.
Hélas, ce fût la seule du genre à ma connaissance. Et que ça faisait du bien ! Toujours dans le regret du début du premier tome de la saga où Richard vaquait à ses occupations de garde forestier...
Je pensais que Les Enfants de D'Hara se dirigeait, enfin, vers ce genre de pause, comme un prologue à l'histoire principale, ou, pour rester dans la comparaison avec Dragon Ball (alors là je sais pas pourquoi, veuillez m'excuser) une "séquence sans combat", pleine des qualités de cet univers et de sa vie.
Autant pour moi, Kahlan se retrouvera encore une fois au seuil de la mort... ça veut tout dire.
Tant pis donc, on est reparti pour une foire aux dangers mortels sauf que le hic, c'est que rien n'est assez étoffé, il n'y a pas assez de matière dans ce volume pour nous donner l'impression d'avoir affaire à une nouvelle aventure.
Surtout que les tomes suivants sont sur le même format : extrêmement court, l'action se déroulant sur une journée ou quasi. Tant pis.
Tout de même curieux de voir où ça va nous mener, vers un croisement avec La Loi des Neufs ou également avec Les Chroniques de Nicci, qui elles se déroulent dans de vrais tomes bien épais ?
Je viens d'acheter le tome 2 des Enfants de D'Hara, mais je préfère lire le troisième tome des Chroniques de Nicci avant.