mais pas si mal... (et celui qui a fait cette fiche sur SC l'a faite n'importe comment...).
C'est bien écrit, ça se lit facilement, comme toujours ! On retrouve notre héros, qui ne s'appelle plus Erekosë d'ailleurs, dans un monde au soleil en fin de vie...
Monde décadent pour une partie de la population, perverse et morbide, plein de vitalité pour une autre qui se bat au quotidien pour survivre.
Etonnant face à face que celui de ces deux fronts opposés d'un même monde à l'agonie.
On décèle les prémices des "danseurs de la fin des temps", bien meilleur à tous points de vue, dans ce tome. Mais l'essentiel y est. Grandeur et décadence, recherche de plaisir éphémère et d'intensité illusoire, ambition sans frein et irraisonnée (totalement), mais aussi sagesse désabusée, philosophe résigné versus pervers sans limites, c'est assez réaliste pour me parler.
Il y a des défauts, bien sûr, des incohérences, parfois... C'est un peu rapide, aussi. Peut-être un manque de relecture, possible. Ulrik (ex-Erekosë) manque un peu de défiance, voire d'épaisseur par rapport au premier tome, mais il se pose des questions malgré tout. Donc oui ce n'est pas parfait. Mais quand même, ça se tient, j'ai eu envie de savoir la fin ! Et c'est bien écrit et ça se lit facilement, que demande le peuple !?
La fin justement. Un peu décevante, c'est vrai, mais je m'y attendais, puisque Alfaric a mis une mauvaise note, lol. (Oui oui Alfaric c'est mon baromètre babelio, mdr !).
Une prophétie « carton-pâte » trop facile, une fin téléphonée et grandiloquente, c’est sûr, c’est pas des plus heureux. Donc c’est loin d’être le meilleur Moorcock que j’ai lu, certes. Mais c’est kitschissime à souhait et bien de son époque, alors ça ne mérite pas non plus une note totalement nulle… Arf !