En 1929, quelques mois seulement après avoir cédé Amazing Stories, Hugo Gernsback ne perd pas son temps et créé trois nouvelles revues, dont celle qui nous intéresse aujourd'hui. Malheureusement, il ne modifie pas la recette et se contente avec celle-ci de proposer un pâle prolongement de la précédente, ce dont les lecteurs ne sont pas dupes. Comme elle ne s'en distingue pas suffisamment et n'offre rien de vraiment novateur, son manque de personnalité ne lui permettra jamais de s'en démarquer. de plus, lancée l'année même de la Grande Dépression, sa survie est difficile. Face aux déboires financiers auxquelles elle fait face, l'éditeur, spéculateur dans l'âme, la revendra dès 1936. Entre ces deux dates, il y aura publié quelques romans-feuilletons et des nouvelles, au nombre desquelles on compte toutefois celles de Stanley Weinbaum, sa découverte la plus notable. Deux d'entre elles figurent d'ailleurs au sommaire de cette anthologie qui reflète les heureuses mais rares exceptions d'une revue au niveau "plutôt faible"...
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