Cancer du non-style
Premier SP lu de la rentrée littéraire. Mhh lu... disons jusqu'à la page 104, puis parcouru jusqu'à la fin à la recherche du twist brillant, du virage à 180 degrés, de quelque chose qui justifie que...
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le 20 juil. 2019
Le vrai sujet de ce premier roman, c’est le cancer. Celui dont est atteint Ramon, de la langue, est mutilateur au premier chef pour un avocat vivant de sa faconde. Un cancer qui intéresse son oncologue parce que la mutation dont sont atteintes ses cellules est étonnante, stupéfiante, il y voit une piste pour des recherches qui pourraient apporter beaucoup, dans un avenir très lointain. Un cancer du sein pour Teresa, sa psy, qui ayant remporté la première manche s’est spécialisée dans l’aide aux malades du cancer et cultive en douce sa propre production de soutien efficace. Et puis il y a les mutations plus métaphoriques, les altérations des cellules familiales ou sociales, les répercussions métastatiques de la maladie dans l’organisation même des vies. Un sujet pas simple et bien plombant, en réalité, alors comment se fait-il qu’on puisse autant sourire dans cet étonnant roman ? Peut-être parce que Jorge Comensal propose un humour bon enfant, à base de gros mots ou de rupture de situations, qu’il aime ses personnages et sait nous les rendre attachants, ou qu’il parvient à nous faire ressentir la fraternité de nos destins individuels, quel que soit notre pays. Un auteur à suivre !
Créée
le 27 oct. 2019
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