A Londres, notre époque, dans un monde alternatif où la société est divisée entre les Egaux et les gens normaux. Les premiers sont Doués, mais le mystère plane au dessus de ces fameux dons. De quoi sont-ils capables ? Tout ce que les normaux savent, c'est que les Egaux dirigent l'Angleterre, et que la Loi exige que tout Homme n'étant pas un Egal doit dix ans de sa vie en esclavage à ceux-ci.
Abi et Luke sont de ceux-ci et lorsqu'ils décident avec leurs parents et leur petite soeur Daisy de partir faire leurs dix années tous ensemble dans la résidence des Egaux les plus importants du pays, leur vie prend à tous un tournant inattendu.
Entre la stratégie politique et la survie, on plonge dans un roman où l'on alterne les points de vue de nombreux personnages, à la fois gentils et méchants, où tous sont en quête de quelque chose : la gloire, la liberté, la reconnaissance...
Tous les personnages sont attachants à leur manière et l'histoire est intéressante, dans une certaine mesure.
On est dans le vu et revu, manquant franchement d'originalité. Les Dons des Egaux m'ont fait penser à une pâle imitation de la série La Passe-Miroir de Christelle Dabos, les complots politiques et alternances de points de vue sont tout droit pêchés dans Game of Thrones, et l'ambiance aristocratique anglaise vient de Downton Abbey. On a un beau mélange des trois, mais qui va finalement plus donner envie d'aller voir du côté des trois inspirations que de continuer la lecture de cette série.
La lecture est agréable, mais pas au point de donner envie de lire la suite.